Etude des impacts potentiels ou réels de l'exploitation du pétrole et du gaz sur le monde de la pêche et les consommateurs le long de la côte et autres plans d’eau en Afrique de l’ouest

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Financé par Milieudefensie, Les Amis de la Terre-Togo a coordonné une étude sur l'exploitation du pétrole en Afrique de l'ouest. Ce projet a été initié au regard des défis environnementaux, et socio-économiques que pose l’exploitation de pétrole dans le monde.

Le projet prend en compte les besoins grandissants d’alimentation de millions de personnes en Afrique de l'Ouest et les efforts mondiaux de réduction des émissions de CO2 pour limiter le réchauffement de la planète en dessous de 1.5oC.
Pour Les Amis de la Terre-Togo, il est nécessaire de comprendre l'interaction pétrole/gaz-pêcheurs et de mettre en exergue les risques d’une économie de carbone pour les pays l’Afrique de l’Ouest. L’étude visait à identifier les impacts réels ou potentiels de l'exploitation du pétrole et du gaz le long du littoral et autres plans d'eau sur le monde de la pêche (pêcheurs, femmes travaillant dans la transformation de poissons) et les consommateurs en Afrique de l'Ouest.
L'étude couvrait initialement huit pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, à savoir, le Sénégal, la Gambie, le Liberia, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et le Nigeria. Mais en raison des contraintes budgétaires et des difficultés à trouver des consultants compétents et disponibles pendant la durée du projet d’étude, seulement six études de cas ont été réalisées dans les pays suivants : le Liberia, le Ghana, la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et le Nigeria. Cette étude constitue une première recherche sur les acteurs, les impacts et les risques de l’exploitation pétrolière dans la sous-région sur le monde de la pêche et les consommateurs. Il servira d’outils d’aide à la prise de décision sur le futur à donner aux investissements dans les secteurs extractifs pétrolier et gazier à la lumière des impacts négatifs au point de vue écologique, social et sanitaire et de distribution des recettes provenant de cette industrie.
L'étude a porté à la fois sur les zones côtières et sur d'autres plans d'eau dans les pays concernés. Il faut souligner que tous les pays concernés ne sont pas au même niveau d’exploitation. Il y a trois pays (le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire) qui sont en exploitation ; un pays notamment le Liberia qui a suspendu l’exploitation du pétrole et deux pays (le Togo et le Benin) qui ne sont pas encore exploitants mais qui ont enregistré des phases d’exploration aux résultats concluants.
Ce projet comporte, l’étude proprement dite, la compilation du rapport, l’atelier de validation du rapport et la traduction de l’étude en, anglais. La période du projet est d’avril à octobre 2019.
L'objectif principal de l'étude est d'identifier les impacts réels ou potentiels de l'exploitation du pétrole et du gaz le long du littoral de l'Afrique de l'Ouest et dans d'autres plans d'eau sur la pêche (pêcheurs, femmes travaillant dans la transformation du poisson - membres de l'alliance des réseaux de pêche en Afrique de l'Ouest) et les consommateurs.
L'étude vise plus particulièrement à :

• - Cartographier les entreprises impliquées dans l'extraction du pétrole et du gaz en Afrique de l'Ouest ;
• - Identifier la pollution de l'environnement et les problèmes de santé que les communautés d'Afrique de l'Ouest connaissent ou connaîtront en raison de l'extraction du pétrole et du gaz ;
• - Mettre en évidence la différence entre les hommes et les femmes en ce qui concerne l'impact financier et la perte de revenus dus à l'extraction du pétrole et du gaz en Afrique de l'Ouest ;
• - Souligner les risques associés aux pêcheurs de l'extraction pétrolière et gazière (pêcheurs, femmes travaillant dans la transformation du poisson - membres de l'alliance des réseaux de pêcheurs) en Afrique de l'Ouest ;
• - Comparer les revenus du pétrole seul aux revenus des activités de pêche en Afrique de l'Ouest.

Organisation de fora régionaux sur la transition énergétique juste

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Organisation de fora régionaux sur la transition énergétique juste

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La transition énergétique est un objectif écologique qui consiste en un changement du système énergétique actuel vers un nouveau système énergétique basé sur des ressources renouvelables. Cela consiste principalement à réduire la consommation d’énergies fossiles dans une grande part des activités de l’homme comme l’industrie, les transports, l’éclairage, le bâtiment, l’utilisation et affectation des terres, etc.

La transition énergétique implique un changement de politique énergétique tout en contribuant à une meilleure efficacité énergétique dont les principaux enjeux sont :

• - Protéger le climat et la santé ;
• - Favoriser l’indépendance énergétique et limiter les tensions géopolitiques liées à l’énergie ;
• - Diminuer la consommation globale de l’énergie ;
• - Décentraliser la production d’énergie ;
• - Abandonner le fossile pour des solutions écologiques (éolien, barrages hydrauliques, énergie solaire, biomasse etc.).

Organisation du Forum Social des Paysans

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Les 26 et 27 novembre 2019, s’est tenue à Lomé (Tokoin Césal), la première édition du forum social des paysans. Un Forum co-organisé par les Amis de la Terre-Togo et la Convergence Togolaises des luttes pour la terre et l’eau.
Les deux jours de ce forum ont connu des panels de discussions qui ont porté sur :

• - Les droits économiques, socio-culturels des paysans, à la lumière de la politique agricole togolaise, des instruments juridiques nationaux et internationaux : forces et faiblesses.
• - Les paysans togolais, auteurs et acteurs de leur développement : quels alternatives, défis et perspectives ?
• - L’agro-écologie et la souveraineté alimentaire face aux défis du réchauffement climatique : la femme au cœur de l’agriculture familiale.

La première édition du forum social des paysans, initiée par Les Amis de la Terre-Togo, outre les panels de discussions, a permis de faire un débat sur les droits des paysans dans le contexte de la mise en place de pôles de transformation agricole. En l’espèce le cas de l’agropole de Kara a été traité. Une cinquantaine d’organisations de la société civile travaillant sur l’agriculture paysanne, les organisations paysannes, les représentants du ministère en charge de l’agriculture ont participé et enrichi les débats.
Les résultats issus de ces échanges sont des recommandations formulées à l’endroit du gouvernement togolais, des partenaires techniques et financiers et de la société civile. Ces recommandations si elles sont mises en œuvre par les parties prenantes du secteur agricole togolais, amélioreraient les conditions de vie des paysans.
M. Kwami Kpondzo, Chargé des Campagnes à Les Amis de la Terre Togo, l’un des animateurs du panel 3, a surtout mis l’accent sur l’agriculture familiale et la promotion de l’agroécologie paysannes, gages de la souveraineté alimentaire. Pour lui, ceci participe aux vraies solutions à la crise climatique que connait la planète. Il a par la même occasion, dénoncé l’agriculture industrielle dont certains Etats et industries agricoles font la promotion.
La première édition du forum social des paysans a pris fin sur une déclaration adoptée par les participants. Cette déclaration est à l’endroit du gouvernement, des partenaires techniques et financiers et des organisations de la société civile.

Organisation de l’atelier ouest-africain de partage des compétences sur la conservation et la restauration des forêts communautaires en tenant compte des sexospécificités, et réunion sur la stratégie en matière de bioénergie

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Organisation de l’atelier ouest-africain de partage des compétences sur la conservation et la restauration des forêts communautaires en tenant compte des sexospécificités, et réunion sur la stratégie en matière de bioénergie

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Les Amis de la Terre-Togo a organisé en partenariat avec la Coalition Mondiale des Forêts du 18 au 21 mars 2019 au centre spirituel des cannosiennes de Lomé, un atelier de partage de compétences sur la conservation et la restauration des forêts communautaires sensibles au genre, et une réunion stratégique sur la bioénergie qui a réuni 33 participants de 6 pays africains différents. Les participants venaient d'organisations de la société civile et de communautés forestières.

L’atelier de partage de compétences sur la conservation et la restauration des forêts communautaires sensibles au genre, et la rencontre stratégique sur la bioénergie a également réuni des membres de la Coalition mondiale des forêts, des partenaires de Women 2030, des partenaires de l'AJWS et d'autres alliés en Afrique. L'objectif de ces réunions était de renforcer les capacités et les connaissances des membres de ces organisations citées, ainsi que leurs partenaires et alliés ouest-africains dans les domaines suivants :

• - Approches sexospécifiques de la conservation et de la restauration des forêts, qui tiennent pleinement compte des droits, des rôles, des besoins et des aspirations des femmes ;
• - Approches véritablement communautaires de conservation et de restauration des forêts, participatives et guidées par les droits, les besoins et les aspirations des communautés, qui s'appuient sur leurs connaissances traditionnelles et leurs pratiques coutumières ;
• - Distinction entre la restauration forestière et l'établissement de plantations d'arbres en monoculture, menaces pesant sur la conservation et la restauration des forêts en général ;
• - Tendances et impacts potentiels de l'expansion de la bioénergie à base de bois, en particulier pour répondre à la demande énergétique urbaine et industrielle.

Organisation de la campagne contre les accords de partenariat économique au Togo et en Afrique de l'Ouest

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Les Accords de partenariat économique (APE) entre l'Union européenne (UE) et l'Afrique de l'Ouest (AO) proposent de supprimer/modifier les relations commerciales préférentielles actuelles accordées à l'Afrique occidentale. Cela pourrait donc être préjudiciable aux moyens d'existence de millions de personnes dans la région. Les Amis de la Terre Togo a décidé de coordonner ses efforts avec ceux d'autres membres du Réseau Les Amis de la Terre-Afrique pour renforcer les capacités de la société civile en Afrique de l'Ouest afin d'aider à arrêter les APE et de plaider pour une politique commerciale plus équitable pour l'Afrique.

Actuellement, les accords de partenariat économique (APE) pour l'Afrique de l'Ouest ne sont pas encore entrés en vigueur en raison du rejet des gouvernements nigérian, mauritanien et gambien qui considèrent que ces accords un obstacle à leur développement durable. Les prochains mois seront décisifs pour l'issue de l'accord, car l'UE accroît la pression sur les gouvernements africains pour qu'ils s'engagent enfin.
Dans cette optique, Les Amis de la Terre Togo a organisé plusieurs activités de sensibilisation contre les APE au Togo et en Afrique de l'Ouest.
On peut mentionner : l’organisation, le 15 janvier 2019 à la Salle Entente du CASEF (Lomé) de l’atelier de renforcement des capacités des leaders d'opinion et des représentants des communautés des zones minières sur le droit des peuples a l'autodétermination et sur la contribution aux accords économiques équitables pour la réalisation des objectifs de développement durable.

Les Amis de la Terre-Togo a reçu, le 30 avril 2019, un appui de World Alliance for Mercury-Free Dentistry, un appui financier pour :

• - Réaliser un plaidoyer pour l'exonération fiscale des matériaux de substitution sans mercure
• - Encourager les universités à développer des partenariats pour modifier les programmes d'études sur les options sans mercure dans la pratique dentaire ;
• - Entreprendre des initiatives d'incitation à la mise en œuvre des dispositions de la convention de Minamata sur la réduction progressive des amalgames dentaires.